jeudi 18 novembre 2010

Velvet Un.

.






Cette armée sera la dernière, après il n'y aura plus que des contingences d'avis. Et c'est répugnant, des contingences d'avis. A mon avis.


Tout ce qui a pu se crier hier aura le même gout dans les bouches aujourd'hui, sauf que.

Sauf qu'il faudra beaucoup plus de tripes, à présent. Des tripes, pour affronter tout le confort qui envahit les villes, les rues des faubourgs pourtant les plus sales.

Il faudra beaucoup plus d'audace pour s'attaquer à la tranquilité qu'on nous impose, o' my brothers.

dimanche 7 novembre 2010

'Guess that we need Regrets

.






On écris en faveur d'une obsession, pour se couvrir de la solitude.

Probablement pour être fou sans danger.


Il est probable que cet acte soi condamnable : qui est un écrivain, sinon un faible qui aurait trouvé un substitut pour ne pas souffrir comme les autres ? Ou l'inverse ?


Est ce qu'on peut réellement trouver la moindre trace de sagesse dans le fait de coucher sa spiritualité sur un support materiel ? Est ce qu'on est pas sensé vivre cette spiritualité en question ? Est-ce une manie typiquement sédentaire, de croire que les écris ne vont pas brûler ?

Brûler comme le reste ? S'envoler comme le reste, disparaître ? Parce les combles des maisons sont déjà trop pleines d'archive de la guerre, vous savez, et qu'on a plus le temps pour du triste futile, contemporain.