mercredi 5 janvier 2011

Sous l'influence de sons


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Construisons une cabane. La maison de nos souvenirs.


Oh on en fait tout un plat des maisons. Chez moi les maisons ressemblent à des cercueils car on sait tous que personne ne vient chez moi pour se fabriquer un cocon matriciale mais plutôt une saloperie de tombeau. Spécialité froide dans le rayon avarié.


On accrochera les planches avec des fils de toutes les couleurs sauf avec du jaune parce que le jaune c'est la couleur des fils pour fermer les sacs poubelles.

Jvous ai déjà raconté mon rêve sur les sacs poubelles ? Avec la fille aux cheveux noirs et le sac poubelle aussi noir que ses cheveux ?

On serait trop copains dedans.

Jme suis déjà raconté d'autre chose que des histoires de gens qui se demandent si ils vont bien à un tel points qu'il n'y a plus que leur mal qui importe ?

On sera plus obligé de croire qu'en Dieu. On se se souviendra de toutes ses choses qui peuvent compter, elles aussi. On sera libre de croire aux vers de terre, si on veut.

Mais surtout : la nuit ne sera plus aussi rassurante. La lune fera peur comme avant. Elle retrouvera ses vieux pouvoirs et sa violence n'aura d'égal que le battement de nos coeurs de vieux enfants jaunis par les vieilles pages du cahier de texte que tient la mort. On sera tous capable de faire s'envoler nos cerveaux en dehors même de leurs cages sans ouvertures, dilués qu'ils étaient par notre bouche et nos mains, ils appartiendrons au ciel et abrutis nous nous contenterons de creuser le sol à leur mémoire alors qu'ils flotteront - quelques centimètres à peine- au dessus de nos cavités.
Ce serait joyeux comme spectacle, car les idiots sont plus heureux que les savants.