J'ai peur de ne pas te revoir. Si tout s'arrete ici tu ne seras plus qu'une image. Peut-être entendrais-je encore un peu de ta voix, sans que le son ne s'y accorde tout à fait, les souvenirs ont souvent cette saveurs synthétique de jeux vidéo mal fait : ce n'est pas vraiment toi, c'est une image.
J'ai beaucoup de livre d'image. Je déteste les livres d'images
Ce n'est que dans des mouvements discordants que certaines vieilles impression parviennent, chaotiquement, la saveur des lèvres de machin, le soleil de tel endroit. Qu'il n'en reste qu'un mouvement, qu'une simple composition mentale me déprime.
En mettant tout en miette, que toute mon existence soit un instantané glauque, c'est comme si je n'avais jamais foulé cette terre du pied.