dimanche 5 avril 2015

Wodaabes

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Un post par mort. La philosophie de l'arbre qui grandit dans les entrailles de celui tombé avant lui

Je n'ai pas de regret pour les choses que je n'ai pas faite dès lors que je sais que quelqu'un d'autre s'y attelle.
Ma conscience n'est qu'un morceau, je respire par celle de tout le monde. Je suis leurs yeux, ils sont les miens. Et tant que je défriche ce à quoi personne d'autre ne touche, je reste essentiel.

Et les objectifs déçus des amants éclatés, et la moiteur de la raison sur le monde, je ne m'en préoccupe pas.

J'ai entendu parler d'une tribu de nomade qui vénère le beau. Est ce possible de voir encore le beau sans son cortège d'hypocrisie quelque part dans le monde

Ils se fardent la gueule et se peignent les lèvres au charbon noir, et dans leurs danses exaltées le soleil rayonne tout du long dans le blanc de leur yeux et dans l'émail parfaite de leur dents.