mon amie je t'aime comme ces moments ou mon temps s'arrête
à la vision du soleil se cassant la gueule dans les nuages
deux fois d'affilée ma montre s'enroule et me revoila le fantôme s'aventurant dans la voute des souvenirs
au meilleur ratio de souffrance bien sur
de cette manie bien reloue qu'ont les mecs de parler des sexes dans lesquels sont allés leur sexe
devient un souvenir charnel, chasse l'intellectuel, abat son cheval.
Je n'ioniserais pas plus toute la gentillesse que tu as laissé infiltrer sous ma peau
de tous ces futurs que j'ai gâché tu es ma splendide rature, les ruines du blog craquèlent sans se fendre parce que tu existe
après tout c'était pour te séduire que je l'ai écrit
et si ce n'est pas toi reconnais toi en nous, et si tu ne me connais pas imagine moi comme ton amant perdu
bien sur que tu réchauffe encore la rivière de ses joues, mais vous savez bien que c'est décédé
laissez ce terreau tranquille et occupez vous du jardin futur
porte les enfants d'un autre si ça te chante, commémore tous les rituels sociaux stupide avec un type moins cynique
tu ne verras plus jamais mes yeux de ta vie, mais c'est comme la clope, un jour tu n'as pas été fumeuse, retourne-y je t'en prie