dimanche 30 octobre 2011

Babel

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(Le titre c'est parce que ça fait deux chansons qui s'appellent comme ça, d'habitude jmet des trucs qui ont un rapport et tout hein)











Dans la salle du temps il y a foule d'arches rouges, elles sont très jolie. Au travers de la salle, à travers les arches, tu peux voir jouer quelque chose de flou. Ca peut-être une fille, ça peut être un veillard, c'est ce que tu veux. C'est le vent.







Il n'y a de légerté que quand on est trop grave pour parler de gravité, quand on n'a plus le choix ni l'intention d'être "svelte" de la caboche.







J'ai entendu parler de la mort dans bien des éloges, qu'il ne fallait pas avoir peur, qu'il fallait la faire ronronner pour qu'elle reste sagement assise près de nous, les griffes plantées dans les cuisses.


Il s'agit de danser de la même danse que de ta vision de la fille ou du vieillard, ça peut être fou ou très clair, pour autant de gens que tu veux comme pour personne, comme pour toi, trouver sur quel pied, c'est comme tu veux.





J'ai pas eu besoin qu'on me gonfle avec des histoires de vivants, et j'espère que tu en fait autant. Parce que merde, quoi, elle est là et tu la prends, tout pareil, comme une vierge ou une salope de grand salon.







Et n'oublie pas, si tout ça t'inspire rien, il te reste toujours ton crachat































A part ça, Jimmy est























mercredi 12 octobre 2011

No light in the dark

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Personne n'a jamais dis que celui qui creusait le plus gros trou avait gagné. Ni une chance supplémentaires, ni quelques crédits pour appeller depuis sa tombe. En fait y'a rien à gagner à marcher dans les rue la nuit, à soupirer de fatigue une clope consumée depuis des lustres dans les mains, du café froid tremblotant au fond du bide.










Y'a aucune naïveté gratuite, aucun idéal d'ignorance à respecter non plus.

Et dans la beauté un mal qui ronge toujours plus loin, jpeux te faire un calin si vraiment tu le sens pas. Si la paix et la liberté t'encadres pas, je veux dire, parce que y'a des jours comme ça ou on a plus envie de se rebeller contre ça, plus envie d'abandonner quiconque, fonder un chien avec une floppée de maison tout ça ..










Enfin on sait tous les deux que c'est pas ce qui t'en empeche, c'est ptet juste une question d'avoir peur, finir d'écrire meme des trucs insensés




dimanche 31 juillet 2011

PEACE (l'article qui mange ton £.)

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La vision d'un daltonien :




















Les gens noient leurs soucis dans l'alcool mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que l'alcool ne noie pas que les soucis.
























lundi 25 juillet 2011

Golf, porn and cars



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Je me fiche des boxeurs, car dans ma tête il y a plus d'une droite.

On sera principalement noyés par l'égoisme. Il pousse, germe avec consentement. On refuse de mettre au travers de nos actes la motivation égoïste, parce que non, se serait mal, mal se voir, alors on le fait, mais on l'oublie, on le regarde avec des lunettes de soleil (ça fait plus cool)


Je ne sais plus trop si il faut courir avec les monstres ou pleurer avec les vierges.

mardi 28 juin 2011

Blank

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Dirty old man preoccuped by the world, boring by the life, pathetic by his essence.


How many horses had been bet for the concept of "people will die for their children will live in peace" ? How many are just thinking bullshit ?

Do we diserve anything anyway ? Just boring by his life instead of enjoying pleasure of watching tv.


And that's all. A blank case in case of a skanky face. Tears will .. we don't give a shit about how many liter of waters will came out !


I can't write. I can't destroy anything. I got time for that, but what I need is to fuck, not to suffer for my shitty self

mercredi 22 juin 2011

Fear for bones

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Il fallait bien que tout me rattrape un jour : on rigolait toujours sous cet état -évident- de fait : tout te rattrape un jour.

On traite de comique celui qui nage à contre courant, il n'est pas sérieux, et se drogue surement. Mais qui aurait le courage de vivre ce qu'il vit du haut de son sérieux ?
Quand on décide de regarder la folie dans les yeux, quand on accepte ses baisers, on ne fait que s'adapter au chaos. On ne fait que tâcher de comprendre une aiguile dans une bote de foin








Il y a autour de nous une tonne de vieillesse qui tâche de rester ce qu'elle était autrefois, sous la conservation de l'alcool (qui les ruines comme jamais auparavant). Et au milieu de la déchéance, j'ai le sentiment qu'on a loupé quelque chose d'essentiel.

lundi 30 mai 2011

JEU DE MOT DE MERDE






On cognera sur la porte : blessures aux mains : 20mg d'alcool, personnes qui écoutent de l'autre coté de la porte : 2 primates et un chien

mardi 3 mai 2011

Hel, c'est ma meuf.

Escalade au milieu des veines - une pour chaque peine - et des rides - une pour chaque rigolade - dans une chambre d'hôpital : si tu te casses la gueule, profites : c'est l'endroit fait pour.


Il paraît qu'on a signé un contrat avec la liberté. Ou pourrais-je en trouver une duplicata ? Ou bien les terroristes l'ont pris, cela aussi ?








Tu étais la reine romaine d'un siècle que je n'ai pas pu suivre, désavantagé par ma naissance. Et pourtant j'ai de la peine à t'entendre respirer si mal - toi qui n'a rien fait pour.. - face à moi qui te souffle au visage, si aisément - alors que je fais tout pour.. -


Ta mort ne seras pas triste, réjouis-toi au contraire : même si c'est démodé de mourir, même si c'est rare et effrayant, seul et noir, tu ne nous envieras pas, crois moi, lorsque nous aurons vaincu la seule chose qui vaille la peine d'être vécue.

mercredi 30 mars 2011

5h33

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Il encaissera n'importe quel frappe à n'importe quelle partie de son pauvre corps impuissant, face à la pensée unique qui se dresse fièrement devant lui. Il n'y aura plus de deuxième chance pour ceux qui refusent d'être des gentils ou des méchants. Tout comme il n'y en aura plus pour toute pensée trop présente, trop directe, trop en phase avec son temps.

Parce qu'il ne faut plus etre en phase. Il ne faut plus jamais nager à contre courant, la paix est devenu une pierre qu'on avale, et qui pèse trop lourd dans un estomac immergé.





Il n'y aura ni pauvre ni riche, il n'y aura qu'une unité illégitime, fille gracile de siècles de civilisations, de siècles de lâcheté -puisque les héros sont l'antithèse meme de la société- alors si tu veux un peu d'aventure, va donc te faire enculer.







Woodkid - Iron from WOODKID on Vimeo.

mardi 29 mars 2011

A un moment, il faut stopper la contemplation morbide de soi

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Il pleure beaucoup lors du chemin vers l'institut. Il pleure tellement que la honte et la conscience se taisent, histoire de dire : "ça va pour cette fois" parce que les larmes et les cris abondent trop. Alors même ses parents se taisent, ça va pour cette fois.


Si vous voyez ce que je veux dire


Sinon, son demi-frère lui chuchottera des choses ignobles. Demi frère, pas d'un mariage, mais d'une idée comme ça que j'ai, qu'on partage le même corps tous ensemble.



Il gémit EXTRAORDINAIREMENT, comme ça n'arrive que dans les rêves, si vous voyez .. et tout.



Parce que quand il sera là bas, quand il aura claqué la porte de la voiture lui et ses parents, clac clac clac quand il avancera près de la porte dans le schiste avec eux, crrr crrrr crrrr crrr .


Il aura compris.


Il verra ce que je veux dire.


Il ne les reverras plus, il ouvrira avec eux la porte de la Raison et s'y logera seul, laissant le reste du monde dans la folie, dans la faim du monde, alors que lui, il sera tranquille, survivant transis sous les décombres des maisons soufflées des autres.



vendredi 28 janvier 2011

Soyons honnêtes.

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Demain, vous ne ferez rien d'extraordinaire, parce que quelqu'un l'a déjà fait, c'est juste qu'on vous l'a pas dit.



Pour pas vous décourager.



Puisque tout ce que vous entreprenez naît simplement de votre cerveau, comme toutes les autres idées : elle ne vaut rien de plus ni de moins, que le courage qui vous poussera à la rendre plus réelle que les autres, plus possible, plus vrai.



Tout ça pour passer le temps.












Puisque si aucune idée n'en surpasse une autre, si il n'y a pas de hiérarchie des idées ( ce qui paraîtrait ridicule) alors aucune cause n'en vaut une autre.





Ça vaut rien d'autre que des actions motivée par de la poésie.





Nous ne sommes rien d'autre. Même si le mot est joli



C'est accepter par exemple, que se battre pour la liberté peut avoir autant d'intérêt que se battre pour un vêtement au magazin de vêtements.

jeudi 20 janvier 2011

Batard = fenêtre publicitaire intempestive.

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La mort grotesque d'un personnage pas assez pathétique pour etre une mémoire.



On commence par comprendre que l'excès entraine la perte. Alors on essaie d'etre normal partout pour ne pas perdre une miette.


Puis on rencontre les spécialistes, ces gens qui ont tout misés sur un cheval. Et ils ont beau etre une perte pour eux-meme, ils semblent avancer, eux.


Alors on se spécialise pour arreter d'etre normal.


Puis on rencontre des gens meilleurs, des situations meilleurs, des trucs plus parfaits, plus jeunes donc plus frais, plus vieux donc plus experimentés, on sait pas dans quelle case se mettre, on sait pas de quoi on est fait, quel spécialiste on est, de quoi, pourquoi.


Alors on cherche quoi etre


Puis on construit un soi, on décide d'etre un compromis entre un truc normal et un truc spécialisé (ca donne rien). Ca donne plein de compromis : une voiture meme si on aime pas la vitesse, une maison meme si on aurait bien aimé ne pas rester là... plein d'autre trucs. On est plus rien de définissable : ni médiocre ni terrible, alors on peut dire que c'est bon, qu'on a un caractère et qu'on s'en fiche.


Alors on cherche à vieillir.



Puis, de temps en temps, on se souvient de ce parcours minable, ni jamais vraiment décidé, ni trop souvent confus. On comprend que le gosse qu'on était nous aurait craché à la gueule, on se souvient qu'autrefois on voulait etre quelque chose et qu'a présent on est plus que ce quelque chose. En hiver on réchauffe nos reves, et on finit nos jours avec un "ca y est". Rien d'autre, comme un réalisateur qui vient de boucler un film de merde. Un peu honteux et un peu soulagé, "ca y est".

mercredi 5 janvier 2011

Sous l'influence de sons


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Construisons une cabane. La maison de nos souvenirs.


Oh on en fait tout un plat des maisons. Chez moi les maisons ressemblent à des cercueils car on sait tous que personne ne vient chez moi pour se fabriquer un cocon matriciale mais plutôt une saloperie de tombeau. Spécialité froide dans le rayon avarié.


On accrochera les planches avec des fils de toutes les couleurs sauf avec du jaune parce que le jaune c'est la couleur des fils pour fermer les sacs poubelles.

Jvous ai déjà raconté mon rêve sur les sacs poubelles ? Avec la fille aux cheveux noirs et le sac poubelle aussi noir que ses cheveux ?

On serait trop copains dedans.

Jme suis déjà raconté d'autre chose que des histoires de gens qui se demandent si ils vont bien à un tel points qu'il n'y a plus que leur mal qui importe ?

On sera plus obligé de croire qu'en Dieu. On se se souviendra de toutes ses choses qui peuvent compter, elles aussi. On sera libre de croire aux vers de terre, si on veut.

Mais surtout : la nuit ne sera plus aussi rassurante. La lune fera peur comme avant. Elle retrouvera ses vieux pouvoirs et sa violence n'aura d'égal que le battement de nos coeurs de vieux enfants jaunis par les vieilles pages du cahier de texte que tient la mort. On sera tous capable de faire s'envoler nos cerveaux en dehors même de leurs cages sans ouvertures, dilués qu'ils étaient par notre bouche et nos mains, ils appartiendrons au ciel et abrutis nous nous contenterons de creuser le sol à leur mémoire alors qu'ils flotteront - quelques centimètres à peine- au dessus de nos cavités.
Ce serait joyeux comme spectacle, car les idiots sont plus heureux que les savants.




dimanche 2 janvier 2011

On ne choisit pas entre la betise et la folie

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T'as remarqué qu'il y a souvent un point en haut avant que j'écrive ?