lundi 4 novembre 2013

Au cas où

Des quelques instants ou nous étions encore rattaché l'un à l'autre, tu dois te représenter qu'il n'en reste que des miettes. De luttes de pouvoir, de possession, de domination, et de toute ces merdes absurdes.

Oublie.

Je n'ai jamais été bon qu'à raconter des histoires. De ces quelques moments éparses j'ai déjà réalisé les croquis, et gardé en moi cette bouche émouvante et ce regard capable de figer le temps. 

Tu m'appartiens pour toujours maintenant, l'histoire continuera sans toi, et sans plus personne pour l'écouter, ni même pour attester qu'elle ait bien eue lieue. Mais tu es dans cette immense ville avec les autres, qui pour une raison ou une autre s'y sont retrouvés coincés. Et je ne relâcherais aucun d'entre vous.

Alors pour vous dire, vous êtes dans de beaux draps

samedi 2 novembre 2013

All about picture

J'ai peur de ne pas te revoir. Si tout s'arrete ici tu ne seras plus qu'une image. Peut-être entendrais-je encore un peu de ta voix, sans que le son ne s'y accorde tout à fait, les souvenirs ont souvent cette saveurs synthétique de jeux vidéo mal fait : ce n'est pas vraiment toi, c'est une image.

J'ai beaucoup de livre d'image. Je déteste les livres d'images

Ce n'est que dans des mouvements discordants que certaines vieilles impression parviennent, chaotiquement, la saveur des lèvres de machin, le soleil de tel endroit. Qu'il n'en reste qu'un mouvement, qu'une simple composition mentale me déprime.
 En mettant tout en miette, que toute mon existence soit un instantané glauque, c'est comme si je n'avais jamais foulé cette terre du pied.