vendredi 28 janvier 2011

Soyons honnêtes.

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Demain, vous ne ferez rien d'extraordinaire, parce que quelqu'un l'a déjà fait, c'est juste qu'on vous l'a pas dit.



Pour pas vous décourager.



Puisque tout ce que vous entreprenez naît simplement de votre cerveau, comme toutes les autres idées : elle ne vaut rien de plus ni de moins, que le courage qui vous poussera à la rendre plus réelle que les autres, plus possible, plus vrai.



Tout ça pour passer le temps.












Puisque si aucune idée n'en surpasse une autre, si il n'y a pas de hiérarchie des idées ( ce qui paraîtrait ridicule) alors aucune cause n'en vaut une autre.





Ça vaut rien d'autre que des actions motivée par de la poésie.





Nous ne sommes rien d'autre. Même si le mot est joli



C'est accepter par exemple, que se battre pour la liberté peut avoir autant d'intérêt que se battre pour un vêtement au magazin de vêtements.

jeudi 20 janvier 2011

Batard = fenêtre publicitaire intempestive.

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La mort grotesque d'un personnage pas assez pathétique pour etre une mémoire.



On commence par comprendre que l'excès entraine la perte. Alors on essaie d'etre normal partout pour ne pas perdre une miette.


Puis on rencontre les spécialistes, ces gens qui ont tout misés sur un cheval. Et ils ont beau etre une perte pour eux-meme, ils semblent avancer, eux.


Alors on se spécialise pour arreter d'etre normal.


Puis on rencontre des gens meilleurs, des situations meilleurs, des trucs plus parfaits, plus jeunes donc plus frais, plus vieux donc plus experimentés, on sait pas dans quelle case se mettre, on sait pas de quoi on est fait, quel spécialiste on est, de quoi, pourquoi.


Alors on cherche quoi etre


Puis on construit un soi, on décide d'etre un compromis entre un truc normal et un truc spécialisé (ca donne rien). Ca donne plein de compromis : une voiture meme si on aime pas la vitesse, une maison meme si on aurait bien aimé ne pas rester là... plein d'autre trucs. On est plus rien de définissable : ni médiocre ni terrible, alors on peut dire que c'est bon, qu'on a un caractère et qu'on s'en fiche.


Alors on cherche à vieillir.



Puis, de temps en temps, on se souvient de ce parcours minable, ni jamais vraiment décidé, ni trop souvent confus. On comprend que le gosse qu'on était nous aurait craché à la gueule, on se souvient qu'autrefois on voulait etre quelque chose et qu'a présent on est plus que ce quelque chose. En hiver on réchauffe nos reves, et on finit nos jours avec un "ca y est". Rien d'autre, comme un réalisateur qui vient de boucler un film de merde. Un peu honteux et un peu soulagé, "ca y est".

mercredi 5 janvier 2011

Sous l'influence de sons


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Construisons une cabane. La maison de nos souvenirs.


Oh on en fait tout un plat des maisons. Chez moi les maisons ressemblent à des cercueils car on sait tous que personne ne vient chez moi pour se fabriquer un cocon matriciale mais plutôt une saloperie de tombeau. Spécialité froide dans le rayon avarié.


On accrochera les planches avec des fils de toutes les couleurs sauf avec du jaune parce que le jaune c'est la couleur des fils pour fermer les sacs poubelles.

Jvous ai déjà raconté mon rêve sur les sacs poubelles ? Avec la fille aux cheveux noirs et le sac poubelle aussi noir que ses cheveux ?

On serait trop copains dedans.

Jme suis déjà raconté d'autre chose que des histoires de gens qui se demandent si ils vont bien à un tel points qu'il n'y a plus que leur mal qui importe ?

On sera plus obligé de croire qu'en Dieu. On se se souviendra de toutes ses choses qui peuvent compter, elles aussi. On sera libre de croire aux vers de terre, si on veut.

Mais surtout : la nuit ne sera plus aussi rassurante. La lune fera peur comme avant. Elle retrouvera ses vieux pouvoirs et sa violence n'aura d'égal que le battement de nos coeurs de vieux enfants jaunis par les vieilles pages du cahier de texte que tient la mort. On sera tous capable de faire s'envoler nos cerveaux en dehors même de leurs cages sans ouvertures, dilués qu'ils étaient par notre bouche et nos mains, ils appartiendrons au ciel et abrutis nous nous contenterons de creuser le sol à leur mémoire alors qu'ils flotteront - quelques centimètres à peine- au dessus de nos cavités.
Ce serait joyeux comme spectacle, car les idiots sont plus heureux que les savants.




dimanche 2 janvier 2011

On ne choisit pas entre la betise et la folie

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T'as remarqué qu'il y a souvent un point en haut avant que j'écrive ?