jeudi 29 octobre 2009

"Un ciel organique ! Tu te rends compte !"

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Ce qui me rendrait triste, c'est qu'on vienne un jour me dire :

"Tes souffrances, tu t'en fous. Et si tu veux tout savoir, le temps à passé le balai : il t'a pardonné.
A présent, tu va bien, tout va bien. J'ai envie de te dire : 'bonne nouvelle, tout ça ne t'as servi à rien ! A rien du tout !' Tu peux à nouveau respirer"
Parce que cela n'a pas de sens, mais pour autant, cela existe.



Et j'invite quelqu'un à blâmer mon existence, à souligner mes fautes, à me croire coupable du mieux, à m'embellir du pire : c'est facile d'être moi. Et croyez-le, il n'y a rien de plus angoissant que d'être facile.

mercredi 28 octobre 2009

I am Lee geum-ja ! From Korea !




C'est comme une bulle d'oxygène sur le monde.

lundi 26 octobre 2009

Le premier ennemi de Jimmy (ou plutot la première)


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Près d'une salle de bain, comme toujours, Jimmy nage vers son lit.

Quand tout à coup, sans prévenir, mais sans avoir besoin de le faire non plus, ELLE EST LA.

La situation se tend, presque aussi fort que les chaînes qui, au fil des réponses et des accusations, se serrent sur Jimmy :

"-Tu manques cruellement à tes responsabilités
-Je le ferais plus tard
-Tu ne feras plus rien si je décide de te laisser là, enchaîné à jamais. Qu'est ce qui m'en empêche ?
-Tu m'aimes : c'est là ma plus grande provocation. Je ne suis pas comme tes autres proies.
-Raison de plus pour te méfier : tu es la possession que je rêve de ranger en moi, dans l'antre de ma cage thoracique. Parmi toute les autres, tu n'es pas spécial : Tu es simplement trop, trop pour que je te laisse vaquer au rien habituel qui font tes journées. Tu manques cruellement à tes responsabilités.
-Je ne suis pas capable de sauver ton monde." Jimmy s'allume une cigarette, le bruit de la cendre qui crépite lorcequ'elle caresse l'eau se fais entendre dans toute la pièce. Un bruit assourdissant.







Et il sait qu'il a eu chaud

jeudi 22 octobre 2009

QUAND JIMMY ETERNUE


Un oiseau tombe.

jeudi 15 octobre 2009

You'll end up alone

Je vois que les verrous cèdent, les uns après les autres:



-Celui là pour l'échec

-Celui là pour l'ouverture d'esprit

-Celui-ci pour tout ceux qui t'ont regardé dans les yeux

-Celui là pour la poussière que ton cerveau a goulûment avalé

-Celui là pour que l'amour et les mains, les nerfs, tout ce qui s'espère, tende vers elle sans jamais de résultats

-Celle là pour ton image de toi contre vous

-Celle là pour celle là



On cherche tout le temps à délivrer les monstres que notre enfance, sage et sévère, a consciencieusement enfermé, en priant que cela suffise à ce que notre idiot de nous, vieux, n'y parvienne. A ouvrir la cage, à devenir fou, à devenir mort, à devenir normal, à survivre, à croire ...

dimanche 11 octobre 2009

"c'est toi qui a décidé de devenir un monstre ?"











Continuons de marcher sur les villes, continuons de diluer le désespoir dans les autres, de cracher notre amertume dans la bouche de nos amis. Continuons, parce que c’est évident, continuons parce que c’est simple de combattre, quand on a jamais été rien d’autre que combattant. N’imaginons nos rêves.
Passons nos années à les compter. Minutieusement, on s’en rapproche toujours, malheureusement, on s’en rapproche toujours plus. Elle me hante tellement. Elle me hante tellement. C’est nul à chier.

samedi 3 octobre 2009

S'il te plait, mord moi.

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C'est une histoire ou tout le monde est occupé à mourir : le monde s'est écroulé,
non, pas les deux tours, le monde. Et tous les survivants vivent.

Évidemment personne ne s'attendait à ça : un survivant, en principe, ça survit. Mais non, seuls ou en groupes, les survivants redécouvrent l'existence, des ongles de la Liberté au lèvres de l'Indifférence, ils arpentent la Contrainte par son épaule et finissent dans l'immense bouche du Désir, toujours ouverte. Toujours ouverte, la grande bouche du désir. Toujours ouverte.