dimanche 26 juin 2016

Horloge craniene numéro #

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Le temps s’arrête parfois j'en suis témoin
Dans une romance de gare, entre deux voies
Nous sommes assis à attendre, est ce elle qui s'en va
est ce le train

Mais quand elle me regarde
 Le serveur se fige, le café s'arrete au milieu de la tasse qu'il sert
 Les valises à roulettes débiles la ferment
 Les pigeons assez malins pour pénetrer le sanctuaire
du départ à l'affut des restes des patisseries des retardataires.
Tous se figent en un quart de clin d'oeil

 Le silence vient d'avaler la gare.

 Pendant que sa rétine grave au laser ses signes de noblesses

dans mon crâne suant

 J'ai vu la déception du désir et le dernier sourire, l'angoisse de l'oubli la saveur du suspense entre ses cils je n'aurai pas pu me douter je ne l'ai jamais revue.